conférences
La Fondation Salomon propose deux cycles de conférences :
ARTKEYS
10 cours d’art contemporain menés par Frédéric Elkaïm pour acquérir les clés de compréhension de l’art d’aujourd’hui.
Frédéric Elkaïm est spécialiste du marché de l’art contemporain et conseiller auprès de collectionneurs et d’artistes à Genève et Paris dans le cadre de la plateforme Art Now ! Il a par ailleurs fondé avec Rachel Dudouit le Cercle franco-suisse des collectionneurs et amateurs d’art. Il est également l’auteur de plusieurs ouvrages dont « Aimez-vous l’art ? » (2014) et « Parlez-vous l’art contemporain ? » aux éditions Magellan et rédacteur pour plusieurs articles et rubriques – notamment dans Paris-Match, la Tribune des Arts et la Gazette Drouot.
ARTTALK
Rencontre et discussion avec un artiste sur sa démarche artistique et sa pratique plastique, modérée par Philippe Piguet.
Historien et critique d’art, commissaire d’expositions indépendant, Philippe Piguet est chargé de la programmation en art contemporain de la Chapelle de la Visitation de Thonon-les-Bains depuis 2008. En janvier 2018, il a été nommé Commissaire Général de Normandie Impressionniste 2020. Il collabore régulièrement à la revue (art absolument) depuis 2002 et ponctuellement à art press. Auteur de nombreux articles de presse, textes de catalogues et de quelques films sur l’art, il travaille sur une période allant du milieu du XIXe siècle à nos jours, ses centres d’intérêt privilégiés portant sur la période impressionniste et, plus particulièrement, sur l’art contemporain tel qu’il s’est développé depuis les années 1960.
* * *
/!\ RÉSERVATIONS OBLIGATOIRES ! contact@fondation-salomon.com
Nombres de places strictement limité et respect des mesures sanitaires.
Si vous ne recevez pas de confirmation de notre part en retour suite à votre inscription, veuillez nous contacter par téléphone : 04 50 02 87 52.
Toute personne se présentant sans s’être inscrite au préalable se verra refuser l’accès à la conférence.
Port du masque OBLIGATOIRE.
/!\ VISIOCONFÉRENCE
Un accès à distance aux conférences vous est proposé via l’application zoom disponible sur smartphone et ordinateurs.
- Pour les AMIS : il suffit de confirmer votre inscription en ligne par e-mail à l’adresse contact@fondation-salomon.com. Vous recevrez alors un lien sur l’adresse e-mail que vous avez utilisé pour votre inscription afin de vous joindre virtuellement au cours. Le powerpoint du cours vous sera également envoyé quelques heures auparavant afin que vous puissiez suivre plus facilement.
- Pour les NON-AMIS : il faut évidement nous faire part de votre inscription par mail contact@fondation-salomon.com. Puis il faut que vous vous soyez acquitté avant la conférence des frais de participation qui sont de 3€ par personne et par conférence. Soit en venant régler sur place avant la conférence, soit en nous faisant parvenir un chèque de règlement. Il est possible de régler plusieurs conférences en même temps. Vous recevrez ensuite le lien pour accéder à la conférence sur zoom, ainsi que le powerpoint pour suivre plus facilement à distance.

Mathieu
Dufois
Né en 1984
Vit et travaille à Tours
Passionné par l’image dans toutes ses dimensions, le travail de Mathieu Dufois est ancré dans la notion même de temporalité. D’abord attaché au dessin, il mêle maintenant celui-ci à la photo, la vidéo, ou encore la maquette. L’important est de faire ressortir le mouvement, le temps présent, l’instantané dans le déroulé de l’action. Il utilise des séquences cinématographiques et autres images d’archives comme interface pour ausculter ces époques fanées. S’ensuit une transcription de l’image en dessin, qui lui permet de décrypter une temporalité passée, et surtout ce qu’il en reste.


Nicolas
Darrot
Né en 1972
Vit et travaille à Paris
Passionné par les relations du vivant et de la machine, Nicolas Darrot s’apparente à un artiste sorcier.
Il transforme les insectes en chimères, donne le pouvoir de la parole aux trophées de chasse, conçoit des automates qui s’animent à l’approche du visiteur. L’univers de Nicolas Darrot convoque notre imaginaire, tant celui que travaillent les contes ou les mythes, que celui tout aussi vaste que provoquent les avancées technologiques et scientifiques.
Eva
Nielsen
Née en 1983
Vit et travaille à Paris
La peinture d’Eva est figurative. Ce réel proposé au premier regard se révèle vite de l’ordre du simulacre : des non-choses, des non-lieux, qui génère vite une perception de l’entre-deux qui nous amène à regarder, à nouveau, à chercher sur et dans le tableau où poser notre pensée. Elle maîtrise son médium : maniant la photographie, la sérigraphie, l’impression, le pigment, la réserve, elle accepte les aléas des techniques qu’elle associe pour la réalisation de son image sur la toile.


Denis
Pondruel
Né en 1949
Vit et travaille à Paris et à Friville
Sous la forme d’une abstraction géométrique ressemblant à une casemate de béton, je cherche à décrire le développement d’une pensée dans ce qu’elle a de plus organique et de plus fragile. Cette pensée naît et circule de façon parfois erratique dans les sinuosités du cerveau, imaginé comme une succession de couloirs, d’escaliers et de chambres. Des mots ou des fragments de phrase, éclairés par la lumière captée à l’extérieur, agissent comme les stimuli d’une danse mentale qui pourrait apparaître et se développer dans ces architectures protégées.
Myriam
Mihindou
Née en 1964
Vit et travaille à Paris
Myriam Mihindou développe un langage plastique pluridisciplinaire, travaillant aussi bien la photographie que la performance, la vidéo que le dessin ou la sculpture. Au gré de son nomadisme, du Gabon à l’île de la Réunion, de l’Égypte au Maroc, son oeuvre se nourrit de ses rencontres géographiques, culturelles. Hautement autobiographique, son processus créatif sonde la mémoire, l’identité, le corps social politique et sexuel.

Anne-laure
Sacriste
Née en 1970
Vit et travaille à Paris
Anne-Laure Sacriste peint des paysages nocturnes, parfois inquiétants, toujours fluides, souvent d’après une réalité observée avant d’être synthétisée par un prisme qui lui est propre, à la fois romantique et formel. Elle peint aussi des reflets, des scintillements, des brillances, jouant sur les surfaces miroitantes, sur la lumière qui transforme l’objet que l’on voit… Ce sont ses «Paradis Artificiels».
Anne-Laure Sacriste distille ses références – plastiques, musicales ou littéraires, les images de paysages et de lumières qui lui sont restées telles des persistances rétiniennes – au travers d’installations complexes qui jouent sur une reconstruction possible mais aléatoire, fantasmée, inachevée à jamais…
Valérie Da Costa


Myriam
Mihindou
Née en 1964
Vit et travaille à Paris
Myriam Mihindou née au Gabon, se définit elle-même comme une « artiste nomade ». Ses sculptures, photographies et vidéos relient l’homme à la nature à travers la forte présence du matériau. Les oeuvres de Myriam Mihindou sont avant tout, des expériences partagées entre les hommes. Elles ouvrent une dimension cosmique en nous interrogeant sur les questions de limites à franchir, à dépasser, à transgresser et sur le courage, la sensibilité, l’écoute de l’autre et la force qu’il faut engager pour y parvenir.
Travaillant aussi bien la photographie que la vidéo, la performance que l’installation, ses oeuvres ont un caractère hautement autobiographique, plus particulièrement celles centrées autour de son propre corps.
Hélène Joly
Guy
Oberson
Né en 1960
Vit et travaille à Paris
«[…] A première vue, les dessins de Guy Oberson se donnent à voir dans un brouillage informe qui n’en rend pas toujours évidente la lecture. Il y va d’une épiphanie comme il en est d’une image qui lentement apparaît à la lumière rouge de la chambre noire en surface d’un papier photographique trempé dans un bac de révélateur. Petit à petit, l’image gagne en densité, puis en valeur, enfin se précise pour prendre finalement forme. Comme si le motif ne se délivrait au regard qu’à la condition qu’on lui accorde le temps nécessaire à sa définition. En quelque sorte, les dessins d’Oberson exigent qu’on les appréhende de l’intérieur, dans le dedans de leur matière afin d’en embrasser l’espace. Aussi le regard qui s’y porte doit s’y consacrer pleinement, en durée, aux risques sinon de ne pas vivre ce qui est à voir. Il convient ici de dépasser la surface des choses, d’aller de l’autre côté de l’image pour mesurer au plus juste ce qu’il en est de sa réalité. […] »
Philippe Piguet


Massinissa
Selmani
Née en 1980
Vit et travaille à Tours
« Les oeuvres de Massinissa Selmani se caractérisent par une extrême simplicité. Ce sont des montages d’images et de dessins ou de courtes animations dans lesquels se mêlent l’humour, l’ironie, et prafois même un sentiment de révolte. L’univers de la presse écrite, notamment les dessins et photographies, est très présent.
Massinissa Selmani dessine et filme avec discrétion, sans bruit. Il se méfie de la grandiloquence de certains propos et répond à ceux-ci par des gestes mesurés et pausés.
Cette économie de moyens dont il fait preuve est un choix : contre la violence médiatique, la prégnance des images, il oppose délibérément la fragilité de l’exécution et la discrétion du signe.»
Jérôme Diacre
Thomas
Tronel-Gauthier
Né en 1982
Vit et travaille à Paris
Lauréat du Prix Salomon Foundation Residency Award 2016
Thomas Tronel-Gauthier convoque, par le biais d’une pratique artistique maîtrisée, toute en finesse, le rapport fondamental, quoiqu’enfoui la plupart du temps tout au fond de notre mémoire collective, que nous entretenons avec le monde physique qui nous abrite.
Formé aux disciplines plastiques comme aux « Arts and Crafts », il capture avec une expertise d’entomologiste la temporalité des multiples et infimes incidences des phénomènes naturels qui nous entourent pour en fixer les métamorphoses éphèmères sous des formes et des matières aussi diverses que plastiquement accomplies : sculptures, gravures, peintures, films. […]
Ann Hindry

Guillaume
Talbi
Né en 1987
Vit et travaille à Paris
« Sous l’intitulé « Fantasmagorie du monde », Guillaume Talbi nous propose de nouvelles facéties plastiques autour et à travers sa pratique singulière du dessin et de la sculpture. Et si pour l’artiste « Représenter, c’est inventer des formes et leur donner un corps dans l’espace pour engager comme une conversation », cette conversation ininterrompue qui fonde son œuvre se développe autant entre les œuvres et le public qu’entre les formes et les lignes elles-mêmes. Elles se toisent, se frôlent, s’épousent, se clonent, s’hybrident, voire même déteignent l’une sur l’autre. Ainsi que le souligne Stéphanie Le Follic-Hadida, il y a quelque chose du blasphème chez Guillaume Talbi, de l’incongru, de l’inconvenant, mais son anormalité tout comme l’énormité qu’il nous propose – et qu’auraient salué un Dubuffet comme un Dietman – apparaît immédiatement salutaires, permissives et heureuses. Conçues et réalisées pour la plupart au pays du soleil levant, elles témoignent de formes, de motifs, de couleurs, de matières tout à la fois tendres et acides, souples et affirmées, telles que celles que l’on peut croiser dans l’espace contemporain japonais. Tout y est donc joyeux, vif et coloré autant que dense, profond et subtil. Et une nouvelle fois l’artiste nous prouve avec humour et délicatesse que le plaisir nait le plus souvent de la surprise et de l’invention. L’œuvre de Guillaume Talbi est sans nul doute une de ces voies nouvelles qui préfigurent ce que seront les écritures les plus pointues et les plus radicales de l’art de demain. »


Camille
Llobet
Née en 1982
Vit et travaille à Paris
De la description orale d’un film d’action par trois personnes
différentes (Téléscripteur, 2006), chacune développant ses propres
stratégies narratives, à des cadrages serrés sur les bouches
tremblotantes de danseuses en mouvement (Chorée, 2014), les
vidéos de Camille Llobet éclairent les écarts entre le langage et
son objet, les intentions et les réflexes, et la manière dont le corps
exprime une part non verbale de la communication. Des mises en
scène volontaires des difficultés physiques et mentales à canaliser
les affects, qui en retour créent des idiolectes chorégraphiques
et musicaux, langages de substitut qui élargissent le champ de
l’expression.
Guillaume Désanges, Catalogue du 61ème Salon de Montrouge, 2017
Marion
Charlet
Née en 1982
Vit et travaille à Bruxelles
« Dedans, c’est trop beau pour être vrai. Dehors, c’est apaisant.
Je n’invente aucun des lieux que je peins. Je suis habitée par eux.
Ils me hantent avec leurs histoires. Ce sont des lieux de possession, de souvenir latents.
Ils me pétrissent d’une vision fantasmagorique que je transpose en peinture.
J’y entre comme on entre dans un temps suspendu.
Les peintures participent à une suite logique de mon travail, comme un voyage quasi initiatique. Depuis 2015, l’environnement paysagé est celui d’un lieu plus exotique dont je ne donne jamais la source géographique précise. Les tableaux sont volontairement grands ou du moins à taille humaine. Ils sont peints jusque sur la tranche.
Vous y êtes physiquement intégré dedans : une altération de notre vue du monde, un rêve des possibles si attirant qu’il ne peut rester réel.
Là, au milieu des peintures, vous n’êtes ni dedans ni dehors.
Vous êtes l’acteur de ce que vous voyez. Il n’y a personne d’autre.
L’architecture est froide, souvent rigide, peinte à l’aide de scotch pour que rien ne déborde. Le travail est rigoureux. A l’inverse, la nature, je la rajoute, libre de gestes mais précis dans leurs touches, de feuilles qui virevoltent et de plantes luxuriantes, d’oiseaux presque empaillés… Mais à bien y regarder, elle envahit ces décors de manière troublante. »
Marion CHARLET – septembre 2015


Massinissa
Selmani
Né en 1980
Vit et travaille à Tours
«Les œuvres de Massinissa Selmani se caractérisent par une extrême simplicité. Ce sont des montages d’images et de dessins ou de courtes animations dans lesquels se mêlent l’humour, l’ironie, et parfois même un sentiment de révolte. L’univers de la presse écrite, notamment les dessins et photographies, est très présent.
Massinissa Selmani dessine et filme avec discrétion, sans bruit.
Il se méfie de la grandiloquence de certains propos et répond à ceux-ci par des gestes mesurés et pausés.
Cette économie de moyens dont il fait preuve est un choix : contre la violence médiatique, la prégnance des images, il oppose délibérément la fragilité de l’exécution et la discrétion du signe».
Jérôme Diacre.
Jérôme
Zonder
Né en 1974
Vit et travaille à Paris
Diplômé de l’école nationale supérieure des beaux-arts, Jérôme Zonder est passionné de dessin. Fou de Dürer et d’Ingres autant que d’Otto Dix et de Hucleux. Ce choix quasi exclusif s’est d’évidence imposé à lui il y a une quinzaine d’années parce que c’était à ses yeux un espace lui permettant plus de liberté et de justesse quant à son intention de vouloir figurer le monde. Pour lui, à la différence d’autres modes, le dessin est un exercice limite qui l’oblige à pousser jusqu’au bout ses capacités plastiques. (…)Travailleur acharné, Jérôme Zonder affectionne occuper l’espace et rien ne l’enchante plus que d’avoir à se mesurer à lui en l’envahissant tous azimuts, du sol au plafond le cas échéant. « Le dessin prend alors son autonomie, ce n’est plus moi qui décide et c’est là où ça vibre. »
Philippe Piguet

Jérôme
Zonder
Né en 1974
Vit et travaille à Paris
Diplômé de l’école nationale supérieure des Beaux-Arts, Jérôme Zonder est passionné de dessin. Fou de Dürer et d’Ingres autant que d’Otto Dix et de Hucleux. Ce choix quasi exclusif s’est d’évidence imposé à lui il y a une quinzaine d’années parce que c’était à ses yeux un espace lui permettant plus de liberté et de justesse quant à son intention de vouloir figurer le monde. Pour lui, à la différence d’autres modes, le dessin est un exercice limite qui l’oblige à pousser jusqu’au bout ses capacités plastiques. (…) Travailleur acharné, Jérôme Zonder affectionne occuper l’espace et rien ne l’enchante plus que d’avoir à se mesurer à lui en l’envahissant tous azimuts, du sol au plafond le cas échéant. « Le dessin prend alors son autonomie, ce n’est plus moi qui décide et c’est là où ça vibre. »
Philippe Piguet


Karine
Rougier
Née en 1982
Vit et travaille à Marseille
« Les feuilles sont peuplées de personnages étranges, d’animaux, d’homoncules, de masques et de chimères. Celui qui cherche une histoire ou une logique pour relier les acteurs du dessin en aura pour ses frais. L’ensemble reste inextricable et les personnages habitent un espace défini par leur seule présence. Le dessin s’offre comme un tout, une sorte de carnaval où tout arrive en même temps, dans une échappée hors du sens.
Karine Rougier puise la matière de ses compositions dans une collection de personnages et d’objets qu’elle vient détacher de leurs fonctions ou de leurs occupations. Mais les images ne se distinguent pas seulement par les motifs et les figures qu’elle affectionne, leur nature compte presque autant. Ce sont des images trouvées sur des emballages, des cartes votives, des couvercles de boîtes d’allumettes, des images mal imprimées, aux contours imprécis et aux couleurs indécises. Grâce à ces frontières floues, les images sont prêtes à s’aboucher, s’agréger et s’hybrider dans l’espace de la feuille.[…] »
Nicolas Giraud, Le Sommeil de la Raison, 2013
Anne-Lise
Coste
Née en 1973
Vit et travaille à Nîmes
Réputée pour son indépendance et son absence de compromis, Anne-Lise Coste privilégie la spontanéité du geste et la liberté d’expression. Aérosol en main, elle écrit, dessine, trace, gicle et éclabousse sur la toile avec impulsion un langage visuel coloré, dense et frappant.
Un dessin automatique au service d’une critique juste de notre monde et du questionnement du soi qui nous concerne tous.


Audrey
Matt Aubert
Née en 1990
Vit à Pantin et travaille à Aubervilliers, aux ateliers de Houloc
« La pratique artistique d’Audrey Matt Aubert s’articule essentiellement autour d’une réflexion sur l’architecture et les formes qu’elle produit. […]
Pour ses récents dessins, l’artiste a puisé dans les civilisations les plus anciennes un corpus de formes archaïques et d’habitats thériomorphes […].
En soumettant ces architectures aux principes d’un développement rhizomique et modulaire, qu’elle emprunte aux mondes animal et végétal, Audrey Matt-Aubert parvient à substituer sans heurt l’alvéole aux éléments standardisés de construction, pour dévoiler la parenté inattendue qui lie la forme d’une ruche à celle de nos habitations contemporaines. […]
Par ces manipulations, Audrey Matt Aubert parvient à réconcilier les régimes du métaphorique et du littéral, au prix d’une hybridation saisissante et d’un déplacement simultané de l’artificiel vers l’organique et du vivant vers le synthétique.
Se dressent alors d’étranges chimères architecturales, qui, déposées sous la clarté limpide d’un lointain désertique ou plongées dans l’obscurité sourde d’une nuit opaque, s’imposent à nous comme les décors et les protagonistes d’une histoire universelle : celle du phantasme de la ville sans histoire, synthèse irrésistible de toutes les autres et vouée pour l’éternité à une croissance sans borne ni contrainte. »
Thibault Bissirier, 2017
Damien
Deroubaix
Né à Lille en 1972. Vit et travaille à Paris.
« La pratique artistique de Damien Deroubaix est marquée par une grande diversité de formes et de techniques : peinture à l’huile, aquarelle, gravure, tapisserie, panneaux de bois gravés, mais aussi sculpture et installation. À cette variété formelle répondent des sources et des références des plus éclectiques, cohabitant souvent au sein de ses œuvres dans un esprit qui n’est pas sans rappeler celui, iconoclaste, des montages Dada. Des motifs empruntés aux danses macabres médiévales s’y mêlent à des évocations de chapitres tragiques de l’histoire contemporaine ; des images d’actualité y côtoient la mythologie ou le folklore ; l’histoire de l’art et la scène musicale metal s’y télescopent. Ouvertement expressionnistes, ses peintures convoquent bien souvent des thèmes apocalyptiques, et c’est peut-être ce qui les rend si intemporels. »
Galerie In-Situ, Fabienne Leclerc

ART KEYS
avec Frédéric Elkaïm
Cours 7 / jeudi 17 septembre 2020
Tony Cragg – Thomas Schutte – Christian Boltanski – Jenny Holzer – Candida Hofer
Cours 8 / jeudi 15 octobre 2020
Anri Sala – Richard Long – Rirkrit Tiravanija -– Louise Lawler – Marlène Dumas
Cours 9 / jeudi 26 novembre 2020
Pierre Huygue – Richard Prince – Jeff Wall – Alicja Kwade – Sophie Calle
Cours 10 / jeudi 17 décembre 2020
Dahn Vo – Giuseppe Penone – Anish Kapoor – Sherrie Levine – Barbara Kruger


Claire
LESTEVEN
Née en 1960, vite et travaille entre New-York (USA) et Peillac (France)
Vit et travaille entre New-York (USA) et Peillac (France).
« […]En rapprochant les lointains, en plaçant l’extérieur à l’intérieur, ce qui est autour devant, en basculant le paysage pour jouer avec les dimensions de l’espace, en multipliant les points de vue simultanément, à l’envers ou à l’endroit, Claire Lesteven bouscule nos modes de perception, déplace nos habitudes et change la façon dont nous appréhendons la réalité qui est la nôtre. Ses photographies et ses films nous décentrent, modifient nos points d’appui et interrogent nos certitudes. Notre compréhension du monde en ressort augmentée. »
Extrait du texte « La fabrique du paysage ou le regard augmenté »
Claire Viallat-Patonnier, avril 2020
Exposition en cours à L’Abbaye – Espace d’art contemporain d’Annecy-le-Vieux, du 2 octobre au 20 décembrel 2020
> plus d’infos
ART KEYS
avec Frédéric Elkaïm
Cours 1 / jeudi 3 octobre 2019
Gerhart Richter – Bruce Nauman – Cindy Sherman – John Baldessari –
Rosemarie Trockel
Cours 2 / jeudi 7 novembre 2019
Thomas Ruff – Erwin Wurm – Ed Ruscha – Valie Export – Mona Hatoum
Cours 3 / jeudi 12 décembre 2019
George Baselitz – Francis Alys – Ai Wewei – Yayoi Kusama – Marina Abramovic
Cours 4 / jeudi 9 janvier 2020
William Kentridge – Olafur Eliasson – Isa Genzken – Kiki Smith – Hans Peter Feldman
Cours 5 / jeudi 6 février 2020
David Hockney – Christian Marclay – Damien Hirst – Martha Rosler – Nan Goldin
Cours 6 / jeudi 5 mars 2020
Amselm Kieffer – Kader Attia – Andreas Gursky – Yoko Ono – Tacita Dean
Cours 7 / jeudi 2 avril 2020
Tony Cragg – Thomas Schutte – Christian Boltanski – Jenny Holzer – Candida Hofer
Cours 8 / jeudi 14 mai 2020
Anri Sala – Richard Long – Rirkrit Tiravanija -– Louise Lawler – Marlène Dumas
Cours 9 / jeudi 11 juin 2020
Pierre Huygue – Richard Prince – Jeff Wall – Alicja Kwade – Sophie Calle
Cours 10 / jeudi 2 juillet 2020
Dahn Vo – Giuseppe Penone – Anish Kapoor – Sherrie Levine – Barbara Kruger


ART TALK
NICOLAS DAUBANES
Né en 1983
Vit et travaille à Perpignan
Nicolas Daubanes a exposé dans de nombreuses institutions comme la Villa Arson, les Abattoirs (FRAC Occitanie Toulouse), le FRAC Occitanie Montpellier, le MRAC Sérignan… Ses œuvres font partie de collections privées et publiques importantes notamment le FRAC Occitanie Montpellier, le FRAC PACA… Nicolas est lauréat du Prix Yia 2016, du Grand Prix Occitanie d’art contemporain 2017 et du Prix Mezzanine Sud les Abattoirs 2017. Il est lauréat du Prix des Amis du Palais de Tokyo, 2018 où il bénéficiera d’une exposition personnelle en 2020.
ART TALK
ALAIN BUBLEX
Né en 1961
Vit et travaille en France


ART TALK
NAZANIN POUYANDEH
Née en 1981 à Téhéran, vit et travaille à Paris
Nazanin Pouyandeh quitte l’Iran pour la France à 18 ans suite à l’assassinat de son père, écrivain et défenseur des droits de l’homme. Elle intègre alors l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et rejoint l’atelier du peintre néerlandais Pat Andrea. Elle obtient son diplôme en 2005 et décroche un master de recherche en arts plastiques en 2007.
Si Nazanin Pouyandeh pratique d’abord le collage, c’est sous la bienveillance de Pat Andrea qu’elle transforme ses collages en tableaux, lui permettant d’acquérir une formation académique et traditionnelle de la peinture tout en conservant la liberté de ses sujets.
Assoiffée d’images elle collecte, sans poser de hiérarchie intellectuelle, des lieux communs, des photos de magazines, mais également des motifs issus de tableaux anciens de la Renaissance ou de l’art populaire.
Ses œuvres résultent d’un brassage d’images issues de territoires et d’époques différentes et sont finalement des collages, tant d’un point de vue pictural que philosophique. Des symboles et des images issus d’univers différents s’y juxtaposent pour former un patchwork de culture.
Une fois le puzzle assemblé, personnages et décors prennent place, créant un monde imaginaire et irréel au service d’une narration où la figure de l’homme tient le premier rôle.
Les personnages qui habitent ses dessins et peintures adoptent des postures particulièrement éloquentes et permettent d’exprimer la violence, la peur, la guerre, l’instinct de survie… des sentiments et des affects qui touchent toute l’Humanité.
ART TALK
LISE DUCLAUX
ANNULE
Lorsque les scientifiques et biologistes traitent du paysage, ils emploient le terme d’horizon.
Avec Lise Duclaux c’est à l’horizon profond que nous vous emmenons.
Cet horizon profond, ou paysage du ‘sous terre’, qui échappe à notre regard et abrite pourtant tout un univers et une vie étonnante. Ce paysage nous est invisible alors qu’il façonne celui que nous contemplons au quotidien en surface.
Cette vie constitue la matière première avec laquelle travaille Lise Duclaux : les graines, les plantes et leurs racines, humus et champignons, les taupes et les insectes. Cette flore et cette faune sont explorées comme une allégorie de la société et de son rapport à l’Autre, à l’inconnu. Par le recours aux inventaires et à la cartographie, Lise Duclaux dessine alors un territoire de la pensée en se basant sur des textes scientifiques qu’elle enchante grâce à la poésie de son approche.
Nous avons tous dans nos jardins – nos esprits – des souterrains qui nous échappent et qui conduisent nos actions et notre manière d’être avec l’Autre. Toute l’œuvre de Lise Duclaux constitue une interrogation profonde sur le mode de vie des sociétés occidentales contemporaines et notre rapport au temps et à sa rentabilité.
Lise Duclaux vit et travaille à Bruxelles depuis près de vingt-cinq ans où elle a suivi l’enseignement de l’Ecole de Recherche Graphique.
Lauréate 2017 du prix de résidence à l’ISCP (Brooklyn-NY) de la Fondation Claudine et Jean-Marc Salomon pour l’art contemporain, nous avions à cœur de présenter son travail au public d’Annecy.
Exposition en cours à L’Abbaye – Espace d’art contemporain d’Annecy-le-Vieux, du 17 janvier au 5 avril 2020
> plus d’infos

JEAN-LUC
VERNA
Né en
Vit et travaille à Paris
ART TALK modéré par Claude Hubert TATOT
