salomon foundation residency award
Collectionneurs d’art contemporain, Claudine et Jean-Marc ont décidé de renforcer leur engagement et leur soutien envers la création d’aujourd’hui en créant le :
SALOMON FOUNDATION RESIDENCY AWARD
Ce prix récompense chaque année un(e) artiste issu(e) d’un des pays et états membres de la francophonie, travaillant dans le domaine des arts plastiques et visuels.
L’artiste lauréat bénéficie d’une résidence de six mois dans le cadre de l’International Studio & Curatorial Program à Brooklyn, NY.
Le prix est décerné par un jury international de cinq membres.
Composition du jury
Diplômé d’histoire de l’art et d’archéologie de l’Université Libre de Bruxelles.
Il est l’auteur de nombreuses publications scientifiques et littéraires. Il fut maître de conférences en muséologie à l’Université Libre de Bruxelles et membre de plusieurs comités culturels. Il a été président de la Commission consultative des arts plastiques de la Communauté française de Belgique. De 1982 à 2002, il a été le directeur des expositions du Palais des Beaux-Arts de Charleroi. De 2002 à 2016, il a été le directeur du MAC’S, Musée des arts contemporains de la Communauté française au Grand-Hornu (Hainaut, Belgique).
Diplômée de sciences politiques, de sociologie et d'arts plastiques.
Elle est journaliste, critique d’art, auteur et commissaire d’expositions. Elle collabore régulièrement à différentes revues spécialisées ou grand public, entre autres, Paris Match, Art Press, L’OEil et Historia pour L’art de l’histoire. Elle a été productrice TV et responsable des documentaires sur France Télévision, et a produit une émission hebdomadaire sur France culture, les mardis de l’expo. Elle dirige la collection Mode d’emploi aux éditions Flammarion dont elle a signé plusieurs titres notamment L’art contemporain, mode d’emploi, Design, mode d’emploi et La Photographie contemporaine, mode d’emploi. Elle est l’auteur d’une série de 26 min sur l’art ancien pour Arte intitulé « Les petits secrets des grands tableaux ».
Diplômé de l’Institut d’histoire de l’art et d’archéologie de l’Université de Strasbourg.
De 1991 à 1995, Enrico Lunghi fut collaborateur scientifique au Musée national d’histoire et d’art. De 1996 à 2008, il dirigea le Casino Forum d’art contemporain. En collaboration avec Jo Kox il y organisa en 2008 Manifesta 2. De 2009 à 2016, il a été le directeur du Musée d’art moderne Grand-Duc Jean (MUDAM) et travaille à l’Université et au SCRIPT à Luxembourg.
Diplômée de l'Institut d’études politiques de Lille. Section politique et société.
Claire Moulène est journaliste au service Culture de Libération et commissaire d’exposition. Journaliste aux Inrockuptibles pendant 13 ans, rédactrice en chef de la revue Initiales éditée par l’Ecole des beaux-arts de Lyon, elle a ensuite été curatrice au Palais de Tokyo et responsable du développement culturel de la fondation Pernod Ricard.
Diplômé de l’école d’architecture de Grenoble.
De 1989 à 2000 Jean-Marc Salomon exerce en tant qu’architecte libéral. En 2001, il crée avec son épouse Claudine la Fondation pour l’Art contemporain Claudine et Jean-Marc Salomon et en devient le président.
De 2001 à 2013 la fondation est située au Châteu d’Arenthon à Alex, France où elle organise une trentaine d’expositions. Depuis 2013 la fondation est installée à Annecy, France où elle développe une activité de diffusion de l’art contemporain auprès du grand public.
Historienne de l'art et critique d'art, conservateur de la Collection d'Art moderne de Renault.
Après des études de lettres en France et d’histoire de l’art aux USA, puis deux années d’apprentissage en galerie à Paris, elle commence une carrière de critique et historienne entre New York et Paris. En 1988, elle prend la direction de la revue Artstudio, enseigne de 1994 à 1998 l’art contemporain à l’ENSCI, et prend en 1996 la charge de la collection Renault.
2015
Anita
Molinero
Née en 1953, à Floirac
Vit et travaille à Marseille
Représentée par la Galerie Thomas Bernard – Cortex Athletico, Paris galeriethomasbernard.com
Anita Molinero travaille des matériaux pauvres qu’elle malmène, brûle, transperce et découpe : entre ses mains le polystyrène extrudé, le plastique moulé ou thermoformé, […] subissent toutes sortes d’avanies.[…] Son grand modèle reste Rodin. On pense aussi au sculpteur César et à ses expansions en polyuréthane, à Arman et à ses meubles brûlés. Mais aussi Jessika Stockholder pour les masses vives et à Louise Bourgeois pour son sens de la dramaturgie.
Elisabeth Couturier
Philippe
De Gobert
Né en 1946, à Bruxelles
Vit et travaille à Bruxelles, Belgique
Representé par la Galerie Aline Vidal, Paris
alinevidal.com
Doubler la réalité semble être le lot de la photographie. Reproduire une réalité qui est elle-même un doublon d’une première réalité est le propos de Philippe De Gobert.[…] Au départ, donc, De Gobert construit une fiction, une illusion d’architecture, qui prend la forme d’une maquette infiniment précise, totalement exacte dans les plus infimes détails. […] C’est cet objet qui est ensuite photographié en y introduisant des éclairages qui créent la lumière ou l’ombre, la journée ou le soir, la clarté naissante de l’aube ou celle vacillante du crépuscule.
Laurent Busine
Marco
Godinho
Né en 1978 à Salvaterra de Magos (Portugal) - Vit et travaille au Luxemburg, Luxemburg
Representé par la Galerie Hervé Bize, Nancy
hervebize.com
Marco Godinho s’imprègne du monde qui l’entoure et, tel un voyageur aux destinées incertaines, s’ouvre à la vie qui advient et construit son parcours artistique au fur et à mesure, laissant derrière lui quelques perles inoubliables (j’y reviendrai). Le voyage et le temps – ou plutôt la durée – sont au cœur de sa démarche. À chaque fois, il adopte les matériaux (allant du dessin à la vidéo en passant par l’installation ou les objets trouvés et retravaillés) et les formes qui lui paraissent les plus adéquats pour transformer sa pensée visuelle en objet artistique.
Enrico Lunghi
Eva
Nielsen
Née en 1983 à Lilas (France).
Vit et travaille à Paris, France.
Représentée par les galeries Jousse Entreprise (Paris), Selma Feriani (Tunis/London),The Pill (Istanbul)
La peinture d’Eva est, à strictement parler, figurative ; […]. Ce réel proposé au premier regard se révèle vite de l’ordre du simulacre : des non-choses, des non-lieux, qui génère vite une perception de l’entre-deux qui nous amène à regarder, à nouveau, à chercher sur et dans le tableau où poser notre pensée. […] maniant la photographie, la sérigraphie, l’impression, le pigment, la réserve, elle accepte les aléas des techniques qu’elle associe pour la réalisation de son image sur la toile.
Ann Hindry
2016
Thomas
Tronel-Gauthier
Né à Paris en 1982,
Vit et travaille à Paris.
Representé par la galerie 22,48m2, Paris.
2248m2.com
Thomas Tronel-Gauthier convoque, par le biais d’une pratique artistique très maîtrisée, toute en finesse, le rapport, fondamental quoiqu’enfoui la plupart du temps tout au fond de notre mémoire collective, que nous entretenons avec le monde physique qui nous abrite. Formé aux disciplines plastiques comme aux arts and crafts, il capture avec une expertise d’entomologiste la temporalité des multiples et infimes incidences des phénomènes naturels qui nous entourent pour en fixer les métamorphoses éphémères sous des formes et des matières aussi diverses que plastiquement accomplies : sculptures, gravures, peintures, films. Pour ces prélèvements de l’instantané, Thomas Tronel-Gauthier pratique des moulages « sur le tas » dont les empreintes vont lui permettre ensuite de les revoir, ou peut-être, plus précisément, de les voir, les découvrir à loisir, et non plus dans l’infinitésimal moment de leur existence, pour les sélectionner et enfin, les « traiter » dans le cadre de son intention artistique.
Ann Hindry
Clément
Cogitore
Né à Colmar en 1983,
Vit et travaille à Paris.
Representé par la galerie Eva Hober, Paris
evahober.com
[…]Clément Cogitore développe une œuvre ambitieuse qui prend ses distances avec les repères les plus démonstratifs de l’art contemporain. Des notions fondatrices comme le rapprochement de l’art et de la vie, la porosité des champs d’investigations, ou l’idée de l’artiste comme démiurge, ne constituent ni ses priorités, ni ses finalités. Artiste plasticien autant que cinéaste, il s’exprime via des vidéos, installations et photographies, mais aussi à travers des films.
Saisir ce qui nous échappe, capter ce qui nous dépasse, montrer ce qui se cache derrière nos gestes, nos élans, nos désirs, tenter de circonscrire ce qui, au-delà de notre conscience, nous relie les uns aux autres, c’est tout ce qui dessine le fil rouge du travail de Clément Cogitore.
Elisabeth Couturier
Mara
Fortunatovic
Née à Paris en 1987,
Vit et travaille à Paris.
Representée par la galerie Gouvennerc Ogor, Marseille
galeriego.com
D’abord, il y a le blanc. Une impression de vide ou, plus précisément, d’épure. Mais petit à petit surgissent des ombres, des lignes, des contours, des surfaces lisses ou rugueuses, réfléchissantes ou mates. Des proportions. L’œil appréhende une installation de Mara Fortunatovic comme la main, le poids, la chaleur, la consistance et les contours d’un objet complexe. Il lui faut du temps pour percevoir les nuances engendrées par l’intervention de l’artiste.
L’espace, comme régénéré, s’ouvre à l’aventure visuelle et à la découverte physique en livrant progressivement ses subdivisions et ses multiples facettes. Mara Fortunatovic pose sur le sol ou contre les parois des pièces préparées à l’avance – feuilles de papier ou en carton, volumes géométriques en bois, plaques en verre ou plexiglas, etc. – qui créent une nouvelle articulation du lieu. Parfois, elle travaille directement sur les murs – en les enduisant d’une peinture blanche d’une autre texture que celle du mur original, par exemple.
Enrico Lunghi
Anne
De Gelas
Vit et travaille Bruxelles, Belgique
Paris – agent pour la diffusion presse : Neutral Grey, http://neutralgreyphoto.com/fr/project/anne-de-gelas/
Bruxelles : http://www.archetype.be/artistes/espace-artistes-contemporains-2/?alpha=d
Nous, nous attendons qu’une parole vienne, qu’une plume tombe, qu’une tache naisse devant la frayeur de la mort advenue et de la vie à poursuivre. Anne de Gelas n’est pas mieux ou plus expérimentée que quiconque dans ce genre de situation mais elle les visualise, les rend publiques dans des carnets de travail ; un travail ardu et quotidien, opiniâtre, constant qui rend compte avec une acuité rare des instants longuement égrenés. C’est là que ses images, ses comptes rendus prennent figure universelle, dans ce qu’elles sont singulièrement intimes.
« Je me suis toujours demandé comment les gens faisaient pour rester en vie, qu’est-ce qui les poussaient à cet instinct de survie alors que souvent l’abandon semblerait la solution la plus raisonnable. Nous sommes parfois tellement fatigués, pourtant nous luttons pour rester en vie et nous craignons si fort la mort. Peut-être que le sujet principal se situe dans cette ambiguïté de la survie du désir. »
Laurent Busine
2017
Lise
Duclaux
Née en 1970, à Bron, France
Vit et travaille à Bruxelles, Belgique
Ce serait peu dire – ce serait mal dire – que Lise Duclaux s’intéresse aux plantes. Elle s’intéresse au vivant, à tout ce qui concerne la vie qui grouille et ne connaît pas de limites ; aux terrains de jeux, aux enfants qui vont à l’école, à nous qui vivons tant bien que mal en compagnie des plantes qui poussent entre les pavés. Elle se soucie autant de leur vie propre que de leur devenir lorsqu’elle propose des « boutures à recueillir » et se préoccupe autant de leur croissance que du nom qu’on leur donne familièrement. […]
Laurent Busine
Stéphanie Rollin
David Brognon
Stéphanie Rollin née en 1980, à Luxembourg - David Brognon né en 1978, à Messancy, Belgique - vivent et travaillent à Paris et à Luxembourg
représentés par la galerie Albert Baronian, Bruxelles
Ancrées dans le réel – avec ses drames, ses brutalités, ses injustices et sa finitude – les œuvres de Stéphanie Rollin et David Brognon parviennent toujours à en faire surgir une poésie tendre et affectueuse, avec une place pour l’espoir aussi. Le duo aborde chaque personne et chaque situation comme un cas unique et en capte un moment existentiel qu’il offre en partage au regard du spectateur, en lui ouvrant ainsi l’accès à des univers singuliers ou des destinées communes […].
Enrico Lunghi
Rebecca
Digne
Née en 1982, à Marseille
Vit et travaille à Paris
représentée par la galerie Escougnou-Cetraro, Paris
Les très courts films de Rebecca Digne, deux minutes trente, rarement plus, restituent des actions simples auréolées d’un parfum de mystère. Tournages en 8 ou 16 millimètres, scénarii énigmatiques, éclairage envoutant, prises de vue en temps réel, bruitages ciselés et diffusion en boucle, confèrent à ses œuvres une dimension intemporelle propre à la peinture. Ses réalisations qui, le plus souvent, mettent en scène des hommes et des femmes ordinaires, les montrent réalisant des gestes immémoriaux. Autant de poèmes visuels qui nous invitent, au passage, à méditer sur la condition humaine dans sa plus humble expression.[…]
Elisabeth Couturier
Charles
Le Hyaric
Né en 1987, à Paris
Vit et travaille à Paris, France
représenté par la galerie Papillon, Paris
Pénétrer dans l’art polymorphe de Charles Le Hyaric, qu’il s’agisse d’une installation monumentale, d’une petite sculpture, d’un assemblage, d’un tableau ou d’un dessin, revient à expérimenter d’emblée une sourde mais impérative convocation au monde. La multiplicité des éléments, naturels, industriels, organiques et la variété de leurs alliages par l’artiste, ancrent ceux-ci dans la sphère physique tout en réinstallant la matière dans le champ de la pensée. […]
Ann Hindry
2018
Collectif VOID
Créé et basé à Bruxelles depuis 2013, VOID est un collectif de plasticiens. Il réunit Arnaud Eeckhout (Belgique, 1987) et Mauro Vitturini (Italie, 1985).
Artistes fascinés par l’invisibilité et l’immatérialité du son, VOID met en forme cette absence au travers d’une pratique résolument pluridisciplinaire dans laquelle dialoguent installations sculpturales, sculptures, vidéos, dessins, textes, performances, livres, interventions dans l’espace public.
[ÉVÉNEMENT]
Remise du Prix et présentation du Lauréat 2018 le mercredi 28 novembre 2018 à partir de 10h à l’IRCAM-Centre Pompidou, en présence des artistes et des membres du jury.
+ d’informations
2019
Ariane
LOZE
« Par une méthodique déconstruction des normes du cinéma, Ariane Loze ramène ses vidéo-performances à leur minimum opérant. Alliant l’expression conceptuelle à une réalisation home-made, son esthétique post-minimaliste vise une sorte de degré zéro de la représentation, soutenue par une ligne narrative de base immédiatement lisible et une action unique. Les vidéos sont produites en complète autonomie, Ariane Loze étant non seulement réalisatrice, scénariste, monteuse, costumière, régisseuse son et lumière, mais encore, sauf exception, interprète de tous les personnages. Saynètes absurdes de la vie sociale ou allégories de la vie psychique, elles décrivent un monde dystopique dans lequel des protagonistes, en situation de crise, s’interrogent, cherchent une issue ou se confient. Portant un regard incrédule sur le monde contemporain, Ariane Loze pose ainsi un diagnostic sur la vanité globale qui s’y exprime, en suscitant chez le public un regard distancié, aussi amusé que critique. »
Florian Gaité
2020
Kubra
KHADEMI
Kubra Khademi explore dans sa pratique sa vie en tant que femme réfugiée. Elle a étudié aux Beaux-Arts de Kaboul avant de fréquenter l’Université de Beaconhouse au Lahore. Là-bas, elle commence à créer des performances dans l’espace publique, une pratique qu’elle poursuit à son retour à Kaboul, en réponse à une société patriarcale extrême. Après avoir réalisé la performance Armor en 2015, Kubra Khademi est contrainte de fuir son pays. Elle se réfugie à Paris et expose aujourd’hui son œuvre à échelle international.
En 2016, Kubra reçoit le titre de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres par le Ministère de la Culture française.
Depuis 2017, Kubra est membre de l’Atelier des Artistes en Exil à Paris et fut résidente de de la Cité Internationale des Arts de 2017 à 2019. En 2019, Kubra Khademi est sélectionnée pour le Bourse Révélations Emerige et a obtenu un an de résidence à la Fondation Fiminco.
2021
Kokou Ferdinand
MAKOUVIA
Kokou Ferdinand Makouvia vit et travaille entre Paris, Amsterdam et Lomé.
Il a passé son enfance et son adolescence à Lomé (Togo) où il a fait ses études en réseaux informatiques et télécoms. Persuadé de sa passion pour l’art, il poursuit ses études aux beaux-arts, inexistants dans son pays d’origine. Après Abidjan et Valenciennes, il est diplômé des Beaux-Arts de Paris. Il est actuellement en résidence à De Ateliers à Amsterdam. Il a reçu plusieurs prix, dont la ‘‘Révélation 2017’’ de l’ADAGP. Il a participé à la biennale JCE (Jeune création européenne) 2017-2019 et la biennale de Saint-Paul-De-Vence en 2021. Il a à son actif plusieurs expositions et sélectionné pour la prochaine biennale de Dakar (2022). Il est l’initiateur et l’organisateur de la résidence d’art contemporain ArtMéssiamé qui se tient chaque année à Lomé (Togo).
Rétrospectivement empreint, depuis son arrivée en France (2014), de la culture traditionnelle Mina qui l’a vu grandir de loin, Kokou Ferdinand Makouvia s’enquiert inlassablement de toute la matière subtile qui compose l’existant. Dès lors, il se conditionne à une collaboration étroite avec la matière dans tous ses états : il fait de son énergie une âme sœur dans le dialogue, il se confronte à sa substance incarnée comme une réalité persistante avec laquelle il est vital d’apprendre à composer, il l’utilise enfin comme un médium pour communiquer avec l’invisible. Dans un face à face qui tient autant du ballet guerrier que de la transe animiste, l’artiste se fait tour à tour façonneur dévoué et alchimiste acharné. Tant dans sa pratique de la sculpture que de la performance, il est l’intercesseur d’une dichotomie entre le faire et le laisser-faire.
2022
Bianca
ARGIMON
Après une formation aux Arts Décoratifs de Paris, Beaux-Arts de Paris et à la Rhode Island School of Design (RISD) ,Bianca Argimón a pris part à cinq résidences artistiques, dont celle de la Fondation d’Entreprise Hermès en France & la Casa de Velázquez, à Madrid. Son travail a été exposé pour la première fois lors de la foire d’art ‘Cutlog’ à la Bourse de Paris en 2009, elle a ensuite participé à plusieurs expositions collectives, dont : “Tighthead Prop”, à la galerie Bendana-Pinel, Paris (2012) ; “Le Nouveau Monde Industriel”, Galleria Continua, Les Moulins (2016) ; “Beyond Nature”, galerie Sophie Scheidecker, Paris(2017) ; “Mademoiselle” , CRAC, Sète (2018) ; “Les Mains Sans Sommeil”, Palais de Tokyo, Paris & Le Forum, Tokyo (Japon) (2018) ; “Le vent se lève”, MACVAL, Ile-de-France (2020/21), « Ce à quoi nous tenons », collection Lambert, Avignon (2022). Elle a également présenté plusieurs expositions personnelles dont : “Pour les essais sur les effets de la foudre” -galerie L’inlassable, Paris (2015) ; “Going South”, Iconoscope & Drawing Room à la Panacée, Montpellier (2018) ; “Par Anomie”, galerie Mansart, Paris; “Error 404”, centre culturel Jean Cocteau, Les Lilas (2020), et « Catharsis », Le Portique, Le Havre (2022). En 2015 elle sort diplômée avec les félicitations du jury des Beaux-Arts de Paris et l’année suivante elle sera lauréate du prix du dessin contemporain des Beaux-Arts de Paris, ainsi que du prix Alphonse Cellier de l’Académie des Beaux-Arts. Elle a pris part à la 61e édition du salon de Montrouge et en 2018 recevra le prixLafayette Anticipation durant Drawing room à la Panacée, à Montpellier.
2023
Jean
CLARACQ
Peintre de miniatures et d’icônes, Jean Claracq s’attache aux images jusqu’aux moindres détails. Ses modèles lui viennent des réseaux sociaux mais ses tableaux résonnent de mille autres références savantes. Il s’amuse des niveaux de lectures possibles et dépeint dans des compositions urbaines notre relation aux écrans et à la solitude avec une précision de chirurgien. Les sujets de ses peintures sont solitaires, silencieux et immobiles, assis devant l’écran d’ordinateur. Volontairement ou involontairement, Claracq contribue au dialogue entre peinture et art digital, l’un des phénomènes phare de ces dernières années dans l’art contemporain.
La peinture de Jean Claracq pourrait être qualifiée de peinture d’après écran comme d’autres peignaient autrefois d’après nature. Dans ses toiles lisses – qui rappellent autant le brillant d’un papier photo que la luminosité homogène de la surface de l’écran – la culture de l’image y est omniprésente. Les citations se multiplient à travers des références à l’histoire de l’art comme au registre vernaculaire. La peinture affiche ouvertement sa relation à la photographie, plus encore elle recourt à l’un de ses canaux de diffusion les plus répandus : Instagram. L’immensité du monde est désormais refiltrée par l’écran au cœur du dispositif.
2024
Gaspar
Willmann
Par sa pratique de la vidéo, de la peinture et de ses occurrences, Gaspar
Willmann s’empare d’objets, de formes et d’images quotidiennes, mobilise des représentations et des comportements collectifs pour en interroger la circulation et les enjeux dans le contexte d’une société technocratique qui agit sur les affects.
Gaspar Willmann (1995) est né à Paris où il vit et travaille, mais a grandi à Royan, en Charente-Maritime. Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon en 2019, il a notamment été résident à la Cité Internationale des Arts (Paris, 2020), à la Villa Belleville (Paris, 2022) et à Artagon (Pantin, 2023).
Lauréat du prix de Paris (Lyon, 2019), du prix Roger Pailhas (Marseille, 2021), finaliste du prix des amis du Palais de Tokyo (Paris, 2022) et lauréat du prix Yishuba France (Pékin, 2024), le travail de Gaspar a dernièrement été présenté au Frac des pays de la Loire (Nantes, 2023), chez Meessen-Declerq (Bruxelles, 2023) à Liste (Basel, 2022) ou encore au Salon de Montrouge (Montrouge, 2021).
Ses dernières recherches autour de la Glass house de Sergueï Einsenstein et des machine learning algorithms seront l’objet de sa 3ème exposition personnelle chez Exo Exo (Paris) en septembre 2024.